Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
jeudi 27 octobre 2011
"La Lecture d'Anne Laure" aprés le "bête seller " d'été : "une femme seller"
Deuxième chapitre.
Nous voilâmes embaumées
Un lourd paquet pèse dans la belle petite culotte haute couture
Oui, quand je sors dans le monde ce détail n’est jamais négligé
L’époque où j’étais une grande chasseuse, aujourd’hui le gibier comestible à quitter les Monopoles .
Elle , cette beauté, à la fragrance de Mitsouko de Guerlain, au manteau d’automne léger
Et son camaïeu d’écharpe de très belle soie, ses breloques, au poignet des clochetons d’église orthose doré, mon rêve de cette nuit était prémonitoire .
Elle allait devenir mon icône. Faire dans sa culotte la grosse commission comme on dit chez nous en Poitevin et Charentoux çà porte bonheur .
Enfin l’ascenceur arrive. Elle appuie sur le 5éme étage. Qu’une porte sur le palier. La clé roule dans la serrure, çà me sonne comme une boulette russe. Elle de l’armoire normande un peignoir japonais la baignoire se trouve au centre de l’atelier la tête tourner sur les baies donnant sur les frondaisons des arbre du jardin des Tuileries au fond le musé d’Orsay .
Elle met les fuites de back, les suites de Back aux violoncelles. La bouilloire chante , je suis dans le savon bouillonnant jusqu’au menton. Elle appuie sur un bouton le jakousi s’active. Elle approche une petite table deux tasses de porcelaines une théière dépariée l’harmonie des couleurs révèlent toutes les couleurs. Elle coupe un cake aux fruits confis dont la saveur des cerises confites s’emmêlent à l’angélique, je me sens mouate , une étrange circulation de trouble me saisit elle boit quelques gorgées me tend ma tasse , se penche vers moi , et m’embrasse . Oui, sur les lèvres, et même quelle y serait mutine.
Je ferme les yeux, je pense que je suis morte , au purgatoire que le paradis tend son tapis, je vois les roses de mon rêve de la nuit comme les quinze mille œillets de Pina Baush ;
Je n’ose plus rouvrir les yeux. Je suis morte. On a du me tirer dessus dans le métro, c’est pour cela que j’ai raté l’arrêt du théâtre du rond point qui je n’ai pu assister à la lecture d’Anne Laure je lui avais promis. Quand même son premier roman enregistrer à sa sortie sur les ondes de France culture en tant qu’auteure je ne pouvais raté cela , c’est pour cela que je suis morte. J’avais vu la mort en face c’est ma peur qui m’a fait lâché mes sphincters…
Elle une missionnaire de Dieu je ne pouvais mourir sans avoir rencontré l’autre part de mon genre sans y avoir connu le ravissement de Lov and Stein.
Je commence à entrouvrir les yeux. Elle est là debout devant son grand chevalet une longue blouse blanche, elle prend des mesures elle les porte sur sa grande de toile, elle respire fort , sa concentration est grande.
- Pardon dit-elle , je ne t’ai pas demandé l’autorisation , j’ai eu soudain l’envie de te croquer et tu t’étais retirée dans ton rêve.
Elle me tutoie . Je n’aime qu’après avoir fait l’amour et encore. E t si elle m’avait donné le médicament de l’oubli pour être déjà dans le « tu » ?
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