Le son du citron derrière sa porte verte
Ma boule, ma bouille
Les jours de marché
Devant l’étale de poissons
Les grands poissons,
Les algues
Et ma petite culotte
Quand j’oublie de la changer,
Tant j’aime cette odeur de marée
Qui émane de moi
depuis toute petite, j’aime çà
je dois descendre de la sirène
et ma fois vieillissant,
je reviens à mes origines
mes jambes se finissent en queue de poisson
car j’ai perdu l’amour
de mon marin Pogo
le grand Merlu
avant de le voir dans le grand plat
au centre de la table de la salle à manger
je croyais que
c’était un monsieur le Grand Merlu,
il était amoureux de ma mémé
car Dieu qu’elle se faisait belle
pour aller au Marché le mercredi
à Courçon d’Aunis.
C’était pour acheter le grand merlu
Le citron dans sa bouteille en forme de citron
Couleur jaune citron avec une pointe de soleil
Du bord de mer et son bouchon vert
Couleur de planton.
de Frankie
Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
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Quelle drôle d'histoire que ce poème sur Monsieur Merlu.
RépondreSupprimerInteresting, especially the fish ...
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