samedi 14 avril 2012

a volo, voli, vola quand le désir s'éveille : Il avait une odeur qui me laisse sans mot

Ouest



Il avait une odeur qui me laisse sans mot

J’aime toujours étayer mes amours comme les arbres en février.
Difficilement identifiable cet homme qui glane ma présence et rode dans ma proxémie.. Tant que je n’ai pas les personnes dans le nez, je ne m’aventure pas. C’était bon car lui, je sentais son désir de moi le chatouiller et influer son langage non verbale. J’apportais du froid.

Il inventait comme quand il y a du « vent avant » au bout du chenal et que l’on veut rentrer dans le port de la Rochelle. Nous louvoyons. C’est ce qu’il faisait.

Sur mon quant à moi je ne ratais aucune de ses embardés, il m’amusait et quand il s’éloignait de trop, je me rapprochais de lui pour continuer mon exploration olfactive.



Dans la foule après un spectacle où vous avez apporté de la joie , du rire et quelques bulles de pensées, le public vous le rend bien : par cette présence chaleureuse à vos côtés comme une sorte de prolongation à cet instant où la magie vous avait été offerte par le « Deus ex machina ».

Arriver au bout de l’odeur et après je me laisserai porter par le courant de son charme. Tout envoutement si c’est un voyou vaut mieux se mordre pour arrêter le rêve ,et , attendre un autre tour de cartes pour étaler son jeu du désir à la croque au sel de lui. Et l’empannage du popotin qui chante la chamade et Carmen.




Tiens, tiens une odeur de souk marocain , quelques odeurs de bougies parfumées essence de rose et de thé. Encens purificateur… oui , ces encens sacrés pour purifier les statuts de Bouddha dans les temples de Chine.

Je réalise que je joue le rôle de Monsieur Higgins à Coven Garden quand il cherche le dialecte de la demoiselle Doolittle dans « Pygmalion » de Bernard Shaw.

lui
- je souhaite vous inviter à boire une coupe de Champagne votre « spectacle « Le voyage à l’autre « m’a beaucoup inspiré.

Elle : monologue intérieur

Tiens encore une nouvelle trace de senteur : un relan de concoyotte, ce fromage si bon qui vous tord le nez., Il a une ferme dans le coin, c’est du fromage de brebis , son foulard chic à pois blanc sur fond rouge il l’ a perdu un moment dans la paille de la bergerie… c’est un homme qui ne fait pas grimpette « livrette » uniquement dans un lit, ah ! Son costume de velours comme une peau de jeune daim, son pull bleu marine en cachemire, ses yeux bleus sous sa forêt de Bavière en sourcils ses mains avec du poil dessus large battoir pouces, phalanges très longues, j’attends sa prochaine proposition et il m’embarque pour sa ferme,…
Il est parti aux « coulemelles » de champagne. je rêve manger la pastèque sur un lit d’étable et comme dans les tableaux de Picasso « Guernica » il est en tête il porte le masque de taureau et il


Lui
Tenez Pélagie c’est du Pierrier Jouet rosé. Comme les décors de vos « Fracasseries de Rose de Pauillac »

elle
- trinquons, hum bien frappé oh !
-
Elle : monologue intérieur

c’est cela il a l’ordeur, odeur de la droguerie des Forêts Négres à Courçon où l’on achetait des couronnes mortuaires comme une pêche à la ligne avec une collection appât aux couleurs mirifiques , le coton à broder pour les jours pluvieux des jouets en plastique , les chapeaux des vignes et des foins, les missels à la tranche « violet », des bas nylon , des dés à coudre …

Lui
Pardon vous êtes si muette Pélagie , vous avez donne tous vos mots sur la scène

Elle
c’est un peu çà Monsieur ?

Lui
Pardon vous m’avez intrigué je manque à ma simple politesse ce que je désire est plus grand Hugo Iribarne pour vous …
la pelote basque

Elle
oui.

Lui
Voltaire a bien dit que l’écriture « c’est la voix de la voie » vous venez Pélagie de m’en faire la plus belle démonstration je veux …

Elle
Oui.

Lui
Combien de jours dans le Pays Basque ?

sur la boite la croix basque

Elle
Trois mois .

Lui
Ah ! Acceptez vous que je vous donne ma « Home bergerie » je serai votre chauffeur et guide de la région. J’ai du travail , mais j’ai des alliés qui l’accomplissent.
Ce n’est pas le confort d’un hôtel…

Elle
Ce n’est pas ma priorité
Pourrais- je avoir la baignoire dans la prairie aux juments.

Lui
Comme une amie de mon père à Mendiburua.

Elle
Allons, juste quelques mots au régisseur , vous pouvez lui donner les cordonnées de Mendiburua je la connais moi aussi que de mots.
Nous avons eu chaud , nous aurions pu être Electre et Oreste.


Lui
Oui.

Elle Eclate de rire . Il la prend dans ses bras la serre exagérément lui donne un baiser suspendu au plafond par sa langue.


de Françoise La POMPON (frankie Pain)


Atelier des Écritures de L'Hajat dans le jeu de la petite bisonne blanche

avec Natacha l'Hérissonne
sous la direction de Frankie
le 7 avril 2012



le basque illustre par le football





le beret basque


les produits de la ferme Mendibourua




suite la semaine prochaine même jour même heure


18 commentaires:

  1. Réponses
    1. comme il est bon de se faire un commentaire avec des mots de la langue basque que je ne connaisse pas mais qui a bercé tant d'années dans ma vie qu'elle fut pour moi comme une deuxième langue.
      Quand les basque chante qu'elle beauté.
      aurais-tu des origines du côté de la frontière de l'espage ou d' l'autre côté , les Asturies , la Galice...
      merci en tout cas c'est bon comme une tartine de vbeurre salée de Bretagne
      frankie te fait un bon bisous au fromage de brebis

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  2. Muxu= bisou;
    gachoucha; gachoa, gaxoa= gracieuse, mignonne, gentille...

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  3. Réponses
    1. chère Elfi c'est le samedi la nature le pays basque
      les animaux dans les champs
      la fête des mots et il nous entraine là où c'est bon vivre
      je vous embrasse

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    2. merci de votre visite et merci de l'enchantement de vos dernière production
      c'est toujours un ravissement de l'oeil et des papilles comment voulez vous que les écrits ne soit pas chaud , c'est la beauté qui ensorcelle

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  4. Piquante aventure... Ce doit être le piment ;)

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  5. oui c'est en province que l'on retrouve encore un peu de sucre dans le voyage à l'autre
    gros bises mon très cher ötli

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  6. Quel endroit magique...
    Ma grand-mère était d'origine Basque, ce pays m'a toujours dit "viens !" mais jamais je n'y vais.
    Merci pour ce texte, bisous,
    s.

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    1. merci seb de ta visite, il me tarde d'être déchargée de mes démarches administratives pour me plonger dans ton livre,
      et avec ta fiancée c'est un beau voyage en amoureux à faire
      je vous embrasse tous les deux avec ta famille de levrier françoise

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  7. Voilà, j'avais écrit un interminable commentaire, il s'est perdu totalement à cause de cette folie de message bizarre qui apparaissait chaque fois que je voulais l'envoyer. Pfui. Égaré, Évaporé, Foutu le camp.

    En gros, je disais que c'était phénoménalement extraordinaire cette chose, qu'ici les choses et les gens n'ont pas d'odeur les pauvres, fait trop froid…

    Je me reprendrai.

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    1. alors il faudra vous perdre sur le marché de belleville le mardi ou le vendredi vous aurez le nez plein d'odeurs, c'est à noter sur vos projets sur Paris moi c'est simple c'est comme si j'étais au bled je ne connais pas l'afrique du nord à part Cassablanca ,
      mais les marchés d'Afrique c'est génial les odeurs...
      je vous embrasse

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  8. Le foutu com est passé, mais la satanée fenêtre "dating service" est toujours là ! Sur votre site et seulement le vôtre, que se passe-t-il ? Je fais avec comme on dit, mais je suis curieux...

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    1. nous allons essayer je suis sur que quand vous passerez par chez moi vous ferez le necessaire pour le retirer
      je vous embrasse

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  9. « Il la prend dans ses bras la serre exagérément lui donne un baiser suspendu au plafond par sa langue. »

    Excellente observation ! On est souvent exagérément attentif à l’anatomie des baisers, et moi-même j’avoue avoir donné dans ce travers. Car il ne faut pas oublier d’en observer les effets. Et comme ici, il est notable qu’une langue un peu inspirée peut vous suspendre au plafond.

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    1. merci jean pierre , j'adore quand vous réagissez à mes billets c'est toujours une patte généreuse j'adore la subtilité de votre remarque.

      Quand je pense quand j'écoute mes jeunes amis le baiser dans certaines situations n'a plus lieu d'être...

      quelle amputation aux chemins de croix de l'amour.

      merci et à bientôt chez vous blogsphére.

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