La
nacelle était full monty, pas piton, bien chargée.
Rouge
gorge avait pris enfin sa place de repos sur l’épaule de Babouska Moon Souk Sun.
Les mamies regardaient la féerie du paysage poudré , chevelu du givre. Un grand silence succédait
à la complainte de l’abri bus de
la sphère des 44
hectares du père Noël.
Le
père Noël au poste de l’accueil affichait son sourire à éclairer la cime des
pins , dans son vaste peignoir écossais, les mains dans les poches entourées du
troupeau de ses rennes , des lupins ,djinns, fées et korrigans. Nous nous
serions crus au stade de France - dimension gardée les petits êtres de la
nature sont si petits - avant un match de mondial.
Après
un accolade qui dura quelques minutes et plus,
Babouska Moon Souk Sun s’adressa aux lupins :
« Voulez
vous montrer aux dames , les réserves pour le grand repas de ce soir . Se détendre se
retrouver , mélanger nos rires et la
bombance de la simplicité pour faire du travail le lendemain dans des éclats de
joie. »
Tout le petit monde de la nature était aux
milles soins , prévenance et petites mains
pour la cuisine avec les dames .
Babouska Moon Souk Sun et le père Noël se retirèrent dans son atelier afin de décider de l’organisation
jusqu’au départ du traineau pour les chaussons des petits. L’attention de Babouska Moon Souk Sun
n’avait échappée à l’état «du panique »
*dans lequel les lutins furent touchés : les uns s’étaient enroulés de
bandeaux de scotch à s’en rendre prisonnier, d’autres étaient tombés dans les
pots de colle : du coup toutes les brindilles , feuilles
s’étaient collées à eux . Ils y avaient ceux qui avez entendu de travers
les ordres du Père Noël s’étaient taillés les cheveux et la barbe en arbre de Noël et d’autres enroulés de bande velpo et de
bandes plâtrées - avec l’humidité de l’air de la poudre de plâtre avait durci les
enkystés ils devenaient des boules de Noël. Les djinns dont les bains de
stupeur excitaient leur face nord de leur ombre noire noire, attisaient
l’angoisse en sortant des gargouillis de leurs corps sans entrée ni sortie, à
terroriser à te transformer en pic vert et creuser ta place dans un tronc
d’arbre.
Le
« sirocco burning » du père Noël
devant les lettres de demandes incomblables , l’état du petit cochon
tirelire du monde de l’imaginaire,
replat , plat, plat, plat : le plat pays des bourses vides .
Et
ces jeux électroniques, de l’énoncé si complexe qu’il eut fallu la métamorphose
du père Noël en James Bond pour pouvoir
détourner les obstacles. Déphasage, ne plus se sentir à sa place. Plus à sa place… et tout était à Volo, Voli, Vola.
Où étaient les nounours, les poupées, les
polichinelles, livres d’histoires, le chausson qui se satisfaisait , de
quelques pralines, d’une mandarine pour être heureux , attendre le Noël cependant
avec autant d’impatience car la maison
respirait un autre air. La confection de
la crèche, les petits plats que l’on
mettaient dans les grands , le marron au
milieu du plat avec le supprimé d’oie farcie. Le houx sur la table, les boules rouges, les perles du gui.
Vous
savez :
il
avait pensé , même se faire seconder
d’un patron d’une grande enseigne, mais impossible de mettre la main sur
eux car tous ,d’un pays à un autre avaient
déménagé pour éviter de payer au fixe les pourcentages sur leur
gros bénéfice.
Babouska
Moon souk Sun rassura le père noël beaucoup de gens ont commencé à comprendre,
des vagues de pensées nouvelles germent
et rebondissent dans l’esprit de belles personnes, qui ne ressemblent en rien
aux fantoches des politiques qui
exposent vulgairement leur querelle de course à l’échalote du pouvoir juste du
pouvoir, on peut se sentir aussi dans le panique des petits lutins face à çà ; .
Une
poupée, un jouet par enfant . Tous les psycho pédiatres sont ravis.
Les
dames avaient fait des poulets rôtis pommes de terre dans la cendre, des
guirlandes pâtisseries .
Et
les langues se délirèrent dans des anecdotes très rigolotes. Les dames furent
vite accepter . Chacune se trouva à
partager un atelier. Babouska Moon Souk Sun et le Père Noël allaient d’un
atelier à l’autre donner un coup de main, un conseil un redressement d’une
compréhension farfelue .
Et
les paquets s’entassèrent dans les préaux.
Les
paysans des 44 hectares
des terres du père Noël commencèrent à
faire la mise en traineaux. L’histoire nous dira qu’ils arriveront à bon port, dans toutes les
petites chaussures de ceux qui veulent bien croire à cette Magie.
Les
poupées et pantins qui avaient souhaité
rester sur les terres des 44 hectares comme la retraite des vieux chevaux
gardèrent la place en compagnie de leur nouveau copains les lutins.
Babouska
Moon Souk Sun et les grandes dames
prirent le chemin de braconnières pour rentrer . Elles fêtèrent souvent
Noël avec leurs rencontres qui ne cessèrent de leur pleuvoir dans les nombreux
carrefours des pistes forestières. Elles
allaient en avoir des histoires à raconter à leur amies de la rue de
Crimée . Et l’an prochain elles n’attendront pas le panique du père pour
aller lui porter mains fortes pour le noël 2013.
Auteure Frankie Pain de La Mangou
Sauf en décembre elle s’appelle Babouska Moon Souk
Sun
Prochainement le retour de Babouska et des dames, si
vous vous sentez d’en écrire un passage sachez que c’est bien bienvenue
Envoyez le
lamangou@yahoo.fr
et je les éditerai
sur ce blog
Pas le temps d'imaginer une suite à ton conte échevelé et merveilleux... mais quel plaisir à le lire, avec un petit café à siroter, bien au chaud. Merci et bonne journée à toi!
RépondreSupprimermerci ma chère giné de ton coucou et de savoir que tu t'es régalé me comble de joie , on aime que cela soit çà mais l'art de l'écriture reserve de plat comme les plongeon
Supprimerpour jean pierre citation sur le deuxiéme épisode
merci mon très cher Jean pierre
bien sur , que vous pouvez , nous savons combien l'un l'autre nous aimons nos rebonds ,je suis ravi que mon pinnochio vous ai plus et le poupon du psycahnaliste
je vous embraqase reviendrez vous lire très bient^to
Merci merci pour ce conte merveilleux, je déguste et sirote comme un chocolat noir...j'ai hate de connaitre la suite car c'est certain ça ne peut pas s'arreter...le traineau est parti et ça glisse
RépondreSupprimerbonne soirée
Wow, très chère Frankie, j'ai un peu honte de ma plume maintenant. Ce qu'elle peut être dérisoirement pauvre et sans imagination à côté de la vôtre, c'en est tout simplement consternant.
RépondreSupprimerComme Josette, je ne peux dire autre chose que merci pour ce conte.
mon cher roger , vous vous m'apportez par vos prises de vue incroyable, de la nourriture pour mes poissons de l'imaginaire...
Supprimerun monde qui se compléte
olee vous a envoyé un lien vers un blog :
RépondreSupprimerComme ces "starik babas" m'enchantent, elle sont si proches de celles de mon enfance de petite fille de moujik... que Noël reste pour nous tous l'espérance, car à lire Frankie tout est possible à celui qui sait mettre de la magie dans son coeur. Merci ma belle.
sollee le s a été magé
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