dimanche 9 décembre 2012

histoire de l'avent eme épisode de babouska , le rouge gorge et le pére noél 2"me épisode



2 épisode
Epilogue d’Agnès
le billet de ce matin  a été corrigé



 La contée est terminée  Babouska rassemble ses instruments de musique pendant que s’éveillent les mots, le rouge gorge distribue la parole et la Babouska  répond en interrompant son organisation. A brûle pourpoint elle demande :
-qui a le blues de Noël, lève la main.
Regard  chacun, sur chacun et une petite main et deux ,de plus en plus vite 7 mains. 

Babouska
Très bien. C’est le moment de faire un baluchon chaud vers  le père noël. Il a besoin de renfort , plus nous serons de mains, pour son gros retard mieux ce sera.

Babouska quitte 5 de ses 10 jupons. Elle sera plus tonique  pour la remontée jusqu’à Helsinki(Finlande), elle  chausse les bottes du chat botté et s’attelle comme une renne  à son traineau fait d'une  palette de bois bordée par des cageots de peupliers pour protéger les mamies blues de Noël dans les "viréeages",  des sièges de caisses d’oranges  et quelques pouffes donnés par un ami marocain du quartier.

Babouska offre alors de boire la portion magique pour être transformées en particules d’elles mêmes de 95 % afin d’être aussi rapide que la pensée.

La complicité était là, établie lors de la contée. 



Après des « au revoir chaleureux », la route traça .  Chacune allant de trilles, trémolos, on aurait cru entendre le rossignol au printemps, mais non, nous survolions les cimes des pins de Suède et Norvège  en robe d’hiver. Les oiseaux  dans l’ennui de leur branche gelée  prenaient le vol derrière elles comme les mouettes autour d’un chalut qui trie ses poissons. Les fjords figés, elles survolent des bâtiments du centre d’Helsinki pareil aux places de Russie et enfin le bord du lac  où elles vont reprendre leur corps à leur dimension .




Un coup de potion magique et se recaser dans son corps. La cabane de Sauna sur le lac les accueille. Les dames à  l’intérieur leur font signe de se mettre nues et donnent des gants de crins pour se laver et des baquets d’eau savonneuse et hop dans la grand chambre chaude aux pierres brulantes.

Pierres chaudes 
sous gouttes d'eau.
 Vapeur.

 Des espaliers comme ceux que l’on voit dans le poulailler de chez nous chacune s’assoit les dames aux rires permanents indéffrisables leur montrent comment se fouetter de branches d ‘érables argentés pour  supporter la forte chaleur. 

 
 
 Les dames du lieu rigolent de nous voir suffoquer et  au bout d’un moment elles nous précisent dehors , nous pousse dans un trou fait dans la glace du lac.

 Cris et  rires. Tout est supportablement bon. Odeur de rennes grillés appâtent leurs papilles.  Tout ce beau monde au couleur rouge,  fourrures,   grelots au toque,  couteau, épaisses tartines, la viande grillée, des brioches  , thé fumant épicé ;


replacer de la neige plus de femmes une table de bois un horizon plus dégagé des arbres...

Un traineau de 8 rennes arrivent et la matrone du groupe les invite à grimper , les conduit à la nacelle  qui méne au domaine des 44 hectares du père Noël.

Alors autre décor des 100aine de poupées, polichinelles Pinocchios des arches de Noé d’animaux en peluches , des trains,  de grues bateaux , là babouska   comprend pourquoi les ressourceries n’enregistrent les dons qu’en kilos .  Comment pouvoir tout détaillé ?




Elles s’assoient, se font oublier. Trop de mots à entendre .Les pleurs de l’abandon dans les placards après avoir été vendues sur eBay , avoir encore était oubliée. Le peu d’attachement que les enfants portent à leurs jouets . Un jouet par jour : comment s’attacher? Vraiment! Par contre les colères , les caprices : c’est le bataillon des jouets qui sont à rudes épreuves.
L’une dit : 
 moi c’est ma dernière chance après si je repars au placard ,  je fais péter ma pile à l’intérieur, je me fais bombe, je fais tout cramer .
une autre enchaine :
« Ils parlent d’économie ,d’écologie   pour les autres ; leur famille fait exception."

un peu plus loin
" Et ces gosses, largués aux écoles  presqu’encore en pyjama et qu’on reprend à la dernière heure pour mettre en pyjama.le temps du jeu des calins , des confidences : wallou !!!!
Un des Pinocchios :
 "le nombre de fois que l’on m’a coupé le nez , mais dés que l’enfant mentait, il repoussait, alors un jour, j’en ai eu marre, j’ai pris les tenailles , je me l' suis arraché. Bé après, c’est mon ventre qui s'est mis à gonfler de vent "

 Alors un poupon à la lunette ronde répond :
-" oui, c’est çà déplace un symptôme il se développe ailleurs.

-        Ah ! dis donc poupon la science :

 poupon la science :
- Pas de mérite, le poupon des analysants chez un grand psychanalyste bordelais hôtel particulier, sur le divan quand les mots ne venaient pas ou venaient de trop le docteur balançait le poupon comme on aurait donné la têtette, la sucette au patient ou à la patiente : mot technique - forcer la régression , dénicher le refoulé- alors moi prendre ma retraite comme les vieux chevaux dans le domaine du père  noël.Fini les border line, la perversion qui ne se couche pas , les névroses et l'ennui des obsessionnels, cette annonce est une aubaine. C'est fini. C'est fini.

-        une poupée Mistinguett mini jupe gros lolo

   

Les mamies 
 Oh ! dis donc pour une  poupée, le designer, ils ne vont pas un peu trop loin, on est loin de nos poupées de chiffons , au crochet

 poupée Mistinguett 
au poupon la science :
- çà c’est une idée, moi j’opte là dessus,j’en ai marre de leur monstruosité , la retraite au domaine du père noël.

     "boabouska"
-         Nous avons à  confier tout cela au Père Noël, comme on parle de la fin du monde et si on souffler non à la folie de la générosité tout zazimuth pour se faire pardonner d'être toujours brancher au portable, sénilité  du Père Noël compensateur d'abération. 

une mamie
un jouet par enfant. c'est bien suffisant
une autre

C’est conceptualiser que nous devons faire.
une autre 
 Et remettre en route la belle énergie des lutins , des petits mondes de la nature...
une autre 

Quel voyage Babouka : c’est le lupânar des merveilles que vous ayez eu besoin de nous.
 Babouka
Tant que la vie est là :
nous pouvons  poser  acte de résistance, tout  peut commencer au berceau,conscience, conscience reveillez vous nom de Zeus ! Nos futures perles ,fini le gavage qui tue tout désir aux langes.


 Les poupées
Et enfin des mamies!
Pourquoi on ne vous voit plus dans les maisons ?
 une poupée
A mon premier service ,  ma première famille d’accueil ,oh! là, là c’était chouette d’être mis en scène par des grandes mères, on avait même notre place à table, on nous appelait par nos prénoms, maintenant c’est la dernière Barbie, comme le dernier Hippone 
 
les poupées

Pitié ! les mamies défonçaient la porte où on ne vous reçoit plus.
 Clochettes, cloche la navette.

 10 lupins se jettent hors , courent , enlacent Babouka. Ils rigolent et comme confessant une bêtise : « notre grève, Babouska on voulait que tu sois là, et repenser la botte du père noël.


Yalla , yalla
 Tout le monde monte ,  il n’y aura qu’un voyage



 correction au retour du marché 
correction du soir faite


auteure frankie Babouska.        

5 commentaires:

  1. de sollee
    Tu as beaucoup écrit sur ton blog et c'est vraiment bien, on voyage, on s'y voit et c'est plein d'étincelles de toi. J'ai particulièrement aimé "Frankie violoncelle", merveilleuse image...
    Les petites promenades, souvent dominicales, que je fais chez Frankie Pain la bloggeuse me font sortir de mon cadre un peu trop quotidien et c'est une vraie récréation, une vraie re-création, merci pour cela.

    RépondreSupprimer
  2. J'aime bien ce texte. Il dégage une belle ambiance, les descriptions ne sont pas lassante, les mots volent et ricochent d'idée en idée, sauvegarder des pensées arrachées à l'oublie... Oui, j'aime beaucoup.

    RépondreSupprimer
  3. L’histoire du symptôme baladeur de Pinocchio : c’est excitant !
    Je sens que je vais développer un peu dans un prochain Post (de l’Avent justement) : où donc peut-il aller se nicher ce fameux symptôme de Pinocchio ?
    Je me permettrai de vous citer, Chère Frankie, si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
    Je vous embrasse en attendant.
    Jean-Pierre

    RépondreSupprimer
  4. Quel beau voyage Frankie...tu racontes tellement de choses si justes , si belles...
    j' aime ta façon à toi de voir notre monde , j' aime très beaucoup , car sans en avoir l' air tu en as la chanson...:-))
    C' est drôle après t' avoir écoutée je me sens moins seule.:-))
    Plein de bises sur tes deux joues...des vraies comme dans l' temps..!!

    RépondreSupprimer
  5. you are really a excellent webmaster. The website
    loading pace is amazing. It kind of feels that you're doing any distinctive trick. Moreover, The contents are masterwork. you have done a excellent task in this matter!
    my website :: jersey shopping

    RépondreSupprimer