Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
vendredi 5 février 2010
« Coûter un bras »
« Coûter un bras »
Coûter très / trop cher
Il est incontestable que, pour un homme (et même pour une femme !), le bras est une de ces parties du corps dont on aurait beaucoup de mal à se passer, contrairement à des amygdales, un appendice ou une vésicule biliaire.
La préciosité de la chose est donc tout aussi évidente que pour les yeux de la tête ou la peau des fesses.
Cette expression nous vient d'Amérique du Nord.
Nos cousins Canadiens francophones l'utilisent en y ajoutant éventuellement "et la moitié de l'autre". Quant aux anglophones des deux grands pays de ce continent, ils disent "coûter un bras et une jambe" (to cost an arm and a leg) d'où serait issue la version en français.
Il n'y a malheureusement aucune certitude quant à l'origine de cette expression anglaise, popularisée au début du XXe siècle.
Certains supposent qu'elle découle de la locution antérieure "to give one's right arm for something" prononcé par quelqu'un qui, pour affirmer son fort intérêt pour quelque chose, dirait qu'il serait prêt à donner son bras droit en échange.
En creusant, on trouve au moins trois autres explications plus ou moins capillotractée :
- La première pourrait venir d'une expression ("if it costs a leg !") prononcé au Far-West par des cow-boys cherchant à accomplir une impitoyable vengeance, même au prix d'une jambe perdue.
- La deuxième viendrait du militaire américain qui, ayant ses galons cousus sur le haut du bras et ayant commis une faute grave, serait dégradé, perdrait un galon, donc "un bras".
- La dernière, fortement contestée, seraient due aux anciens portraitistes des XVIIe et XVIIIe siècle qui ne peignaient pas les membres de la personne, sauf contre paiement supplémentaire.
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