Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
dimanche 21 février 2010
sieste dominicale prions nos dieux
LA Chambre egyptienne dec 2004
Il ne voulait pas l'hôtel
Alors un spa .
Les hommes mariés sont compliqués :
avec leur femme il devrait constituer un bugjet
pour les petites fleurs que Madame ne donne plus,
ou au compte gouttes
pour s'offrir le service des spécialistes
la bougresse
elle l’ a toutes les soirées,
les week end
les vacances
les RTTTTTttttttt
De plus : leur enveloppe (temps)
n'a guère change de « Ma nuit chez Maud » , « Cléo de 5 à 7 »
Une de mes amies - Kâlina -vient de me raconter :
Le renouveau d'un revenant ;
il a rien changé, si,
il a réduit d'une heure (éclats de rire)
Nous devons préparer le 100 anniversaire du combat de femmes .
Nous l'avons fait pour que le respect pousse dans la colonne vertébrale des messieurs.
Il ne suffit pas d'avoir des hoquets de braguette.
Quelle régression !
Cette Kâlina me disait que l'autre jour .
Une de ses nouvelles relations
était arrivé sans son matériel de « passeur de vie »
sans c’est l’inverse
si vous voyez ce que je veux dire
le rain coat
and
co
alors ce petit benêt disait :
« vous savez, je suis marié cela ne risque rien »
Il avait une tête de gros baigneur
On lui aurait donné le bon dieu sans confession
C’est vrai que maintenant on a le droit de communier sans se confesser
Eh ! Bé, bé ,dis donc
la lourdeur des âmes qui montent au ciel
Avec ses confessions qui ne passent que par soit même
Enfin bref
la Kâlina n'a pas rechigné
au moment de la grande vitesse commence à gagner
la piste
çà s'affole à bord
la Kâlina espiègle,
il ne s'en était pas rendu compte trop obnubilé
par son cadrant solaire
la montée du « Popol dans sonTourmalet de viande raidillon »
Kâlina avec sa voix de negro spiritualos :
« prends ton caoutchouc Kerido
Lui
Quoi ?
A non tu es une femme bien,
Kâlina
oui
à quel prix ?
Vingt huit ans sous cellophane !
Il en a fallu des bras de fer .De grincements de s -----déjà sur la voie
C’est aussi compliqué que de faire manger un petit garçon compliqué rester au stade sadique anale c’est eux qui tiennent le château , le chapeau ou le bouchon ;
Il faudrait éduqué les mères avec leur garçon de toutes les nationalités .
On retrouve beaucoup de choses , là .
ALORS ELLE DIT NON
Kâlina
la pharmacie n'est pas loin !
Lui
oui mais j'ai pas le temps .
Kâlina
Moi, non plus
J’aurai pas le temps d'aller chez le toubib
et de m'avaler les cachets tous les jours
de faire trembler mes amis
de me sentir vilaine, pestiférée . . .
Jamais sortir sans elles, les reines, the rain coats !
Lui
Oui, mais ma femme, si elle tombe dessus !
Kâlina :
Tu as qu'à faire un trou dans le jardin comme le chien
qui cache son os
et pour te repérer dans le noir
tu plantes un rosier à sa droite et une ellébore à sa gauche .
Lui
Pourquoi ?
Kâlina
Pour pouvoir y aller les yeux fermer , les chercher
quand tu « siestes » ailleurs qu'avec Bobonita
et t’es sur qu’elle ne plantera pas des soucis dessus
Ni vue ni connu .
Hichcoqk le réalisateur,dans un film pour cacher un cadavre dans le désert,
il avait planté un rosier dessus ….
C'est quand même triste de devoir encore expliquer cela !
Cet homme avait 59 ans .
C’est arrivé « Du côté de chez vous »
pas plus tard que la semaine dernière
chez notre belle Kâlina .
Il y a quand « m’aime » des femmes qui sont consentantes
depuis temps,
il devrait savoir la mettre
les camoufler chez lui … .
Géraldine me raconte une autre
Lui, il, « Modoux » a trouvé la solution ? il donne son sang, ainsi il est rassuré tous les mois . Et il coure 30 jours sans risque .
Pourtant il est architecte ? il devrait en savoir un rayon sur la probabilité , la résistance des matériaux
et du virus.
Il est père de trois fils dont deux adolescents !
Désolée, j'ai 4 petites filles des adorables amies, amis,
j'aimerai bien que des pères et des grands-pères commencent par s'éduquer ainsi ils auront la bonne parole pour leurs ados.
Dans le grand silence de l’adolescence , c’est de communication à inconscient que cela se fait , si le père n’est pas net, çà se transmet ainsi les négligences ;
Aujourd’hui, c’est impératif , nous devons tous le savoir .
Que cela se parle encore à la table ? le dimanche où Tout le monde est rassemblé . Au risque du malaise avant le Paris Brest ou le Saint Honoré.
Que cela serve à quelque chose les jours où l’on n’est pas avec ses maîtresses .
Comme çà chacun en prendra bonne graine, et protégera les générations à venir .
L’autre jour, Gyslaine me dit qu’elle avait trouvé longs cheveux jaunes sur le costume anthracite de son cher Epoux
À la fin de la semaine, il lui demande sa ration conjugale.
Gyslaine lui tend le rain coat .
Son mari bien dans toutes ses coutures,
Lui
Çà t’excite ?
« C’est ce que tes idées nouvelles avec ton bridge ».
Gyslaine
Chéri , afin de ne pas te poser de questions sur tes réunions
voyage d'affaire, article de dernières minutes :
justement au bridge, nous venons de découvrir le sida d'une de nos amies joueuses.
Cette femme est la fidélité même.
C'est son mari qui lui a passé.
MAIS JUSTE CONTINUONS A REVER CAR CELA N'ARRIVE
Pas chez nous, nous avons confiance, nous sommes dans la conscience.
Nous ne sortons pas sans nos arbalètes,
et qu’avec des Chevaliers des temps modernes
avec leur Haulme,
comme le Chevalier à la peau de tigre
et le Chevalier du Rhinocéros à la corne d’or
C’est bébête .
Voici venir les giboulées de mars, la fête des Femmes et la Sainte Françoise
FINISSONS SUR LA BLUE NOTE
L’ami Pablo Néruda l’Ode à la beauté nue
Oda a la belle desnuda
Con casto corazón,
con ojos puros, te celebro, belleza,
reteniendo la sangre
para que surja y siga la línea, tu contorno,
para que te acuestes a mi oda
como en tierra de bosques o de espuma,
en aroma terrestre o en música marina.
Bella desnuda,
igual tus pies arqueados
por un antiguo golpe de viento o del sonido
que tus orejas, caracolas mínimas
del espléndido mar americano.
Iguales son tus pechos de paralela plenitud,
colmados por la luz de la vida.
Iguales son volando tus párpados de trigo
que descubren o cierran
dos países profundos en tus ojos.
La línea que tu espalda ha dividido en pálidas regiones
se pierde y surge en dos tersas mitades de manzana,
y sigue separando tu hermosura en dos columnas
de oro quemado, de alabastro fino,
a perderse en tus pies como en dos uvas,
desde donde otra vez arde y se eleva
el árbol doble de tu simetría,
fuego florido, candelabro abierto,
turgente fruta erguida
sobre el pacto del mar y de la tierra.
Tu cuerpo, en qué materia,
ágata, cuarzo, trigo,
se plasmó, fue subiendo
como el pan se levanta
de la temperatura
y señaló colinas
plateadas,
valles de un solo pétalo, dulzuras
de profundo terciopelo,
hasta quedar cuajada
la fina y firme forma femenina?
No sólo es luz que cae sobre el mundo
lo que alarga en tu cuerpo
su nieve sofocada,
sino que se desprende
de ti la claridad como si fueras
encendida por dentro.
Debajo de tu piel vive la luna.
Ode à une Beauté Nue
Avec un coeur chaste
Avec des yeux purs je célèbre ta beauté
Tenant la bride du sang
De sorte qu'il puisse jaillir et tracer ton contour
Où tu es couchée dans mon Ode
Comme dans une terre de forêts ou dans la vague déferlante
Dans le terreau aromatique, ou dans la musique de la mer
Beauté nue
Également beaux tes pieds
Cambrés par le tapement originel du vent ou du son
Tes yeux, légers coquillages
De la splendide mer américaine
Tes seins de plénitude égale
Faite de lumière vivante
Tes paupières de blé qui battent
Qui révèlent ou recèlent
Les deux profonds pays de tes yeux
La ligne que tes épaules ont divisée en pales régions
Se perd et se marie dans les compactes moitiés d'une pomme
Continue pour trancher ta beauté en deux colonnes
D'or brun, de pur albâtre
Pour se perdre en les deux grappes de tes pieds
Où connaît un regain ton arbre double et symétrique,
Et s'élève feu en fleur, lustre ouvert
Un fruit qui se gonfle
Au dessus du pacte de la mer et de la terre
De quelle matière
Agate, quartz, blé,
Ton corps est-il fait?
Enflant comme pain au four
Pour signaler argentées des collines
Le clivage d'un seul pétale
Suaves fruits d'un velours profond
Jusqu'à demeurée seule
Etonnée
La délicate et ferme forme féminine
Ce n'est pas seulement la lumière qui tombe sur le monde
et se répand à l'intérieur de ton corps
Et déjà s'étouffe
Sous tant de clarté
Prenant congé de toi
Comme si tu étais en feu à l'intérieur
La lune vit dans le dessin de ta peau
Pablo Neruda
Version française par: Gilles de Seze©
***
Ode to a Beautiful Nude
With a chaste heart
With pure eyes I celebrate your beauty
Holding the leash of blood
So that it might leap out and trace your outline
Where you lie down in my Ode
As in a land of forests or in surf
In aromatic loam, or in sea music
Beautiful nude
Equally beautiful your feet
Arched by primeval tap of wind or sound
Your ears, small shells
Of the splendid American sea
Your breasts of level plentitude
Fulfilled by living light
Your flying eyelids of wheat
Revealing or enclosing
The two deep countries of your eyes
The line your shoulders have divided into pale regions
Loses itself and blends into the compact halves of an apple
Continues separating your beauty down into two columns of
Burnished gold
Fine alabaster
To sink into the two grapes of your feet
Where your twin symmetrical tree burns again and rises
Flowering fire
Open chandelier
A swelling fruit
Over the pact of sea and earth
From what materials
Agate?
Quartz?
Wheat?
Did your body come together?
Swelling like baking bread to signal silvered hills
The cleavage of one petal
Sweet fruits of a deep velvet
Until alone remained
Astonished
The fine and firm feminine form
It is not only light that falls over the world spreading inside your body
Yet suffocate itself
So much is clarity
Taking its leave of you
As if you were on fire within
The moon lives in the lining of your skin
Pablo Neruda
***
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