Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
jeudi 11 février 2010
"Mea culpa, mea maxima culpa" ,battre sa coulpe
Se repentir
Reconnaître ses torts
Vous avez probablement tous lu ou entendu dire "mea culpa" qui, s'il se prononce exactement comme "méat coule pas", n'a pourtant rien à voir avec des problèmes urinaires.
"Mea culpa, mea maxima culpa" (c'est ma faute, c'est ma très grande faute) est un extrait du Confiteor (), l'acte de contrition du catholique qui reconnaît devant Dieu avoir péché, et qui devrait normalement prononcer ces paroles en se frappant la poitrine (mais tout se perd, ma bonne dame).
Bien entendu, vous n'êtes pas sans remarquer la similitude entre le mot latin 'culpa' (faute) et notre 'coulpe'. C'est parfaitement normal, puisque le deuxième vient du premier qui a aussi donné 'culpabilité', entre autres.
En français, le mot 'coulpe' n'existe plus que dans notre expression qui apparaît au XIIe siècle, et qui veut d'abord dire "se frapper la poitrine en se repentant de ses fautes" ; il était en effet d'usage, au Moyen Âge, d'être démonstratif lorsqu'il s'agissait de montrer sa foi.
Ce n'est qu'au XVe siècle qu'elle prend les sens qu'on lui connaît encore aujourd'hui.
Le mot 'coulpe' a existé dans d'autres expressions maintenant tombées dans l'oubli, comme :
- Rendre sa coulpe : reconnaître sa faute
- Dire sa coulpe : avouer et regretter sa faute
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