« Il vaut mieux faire envie que pitié »
c’était la ritournelle que j’entendais petite quand on me voyait avec ma sœur
c’était la ritournelle que j’entendais petite quand on me voyait avec ma sœur
Ma sœur était pâle et longue et souvent triste et moi une petite caille dodue toujours un mot à la
bouche , une chanson, une question…
La nature humaine fait que celui qui est riche et en bonne santé est généralement jalousé, envié par ceux qui ne le sont pas[1], alors que ceux qui semblent pauvres, misérables, mal en point inspirent souvent la pitié.
Notre expression n'est jamais qu'une forme proverbiale de cette constatation comme quoi il vaut mieux être aisé (car s'il est certain que l'argent ne fait pas le bonheur, il est aussi incontestable qu'il peut grandement y contribuer) et bien portant, et inévitablement faire des jaloux au lieu d'être pauvre ou malade et inspirer la compassion.
Lorsque l'expression est apparue, quelque part entre XIIe et le XVe siècle, le mot 'envie' avait alors un sens plus fort que dans son usage habituel d'aujourd'hui, hérité de son origine latine, puisqu'il désignait une jalousie carrément haineuse devant les avantages d'autrui.
[1] À ce propos de ce sentiment, Numa Denys Fustel de Coulanges, au XIXe siècle, a écrit "Devant la richesse le sentiment le plus ordinaire n'est pas le respect, c'est l'envie" et Ronsard dans son fameux "de l'envie" a dit "l'envie est le plus méchant et le plus vilain vice de tous"
La nature humaine fait que celui qui est riche et en bonne santé est généralement jalousé, envié par ceux qui ne le sont pas[1], alors que ceux qui semblent pauvres, misérables, mal en point inspirent souvent la pitié.
Notre expression n'est jamais qu'une forme proverbiale de cette constatation comme quoi il vaut mieux être aisé (car s'il est certain que l'argent ne fait pas le bonheur, il est aussi incontestable qu'il peut grandement y contribuer) et bien portant, et inévitablement faire des jaloux au lieu d'être pauvre ou malade et inspirer la compassion.
Lorsque l'expression est apparue, quelque part entre XIIe et le XVe siècle, le mot 'envie' avait alors un sens plus fort que dans son usage habituel d'aujourd'hui, hérité de son origine latine, puisqu'il désignait une jalousie carrément haineuse devant les avantages d'autrui.
[1] À ce propos de ce sentiment, Numa Denys Fustel de Coulanges, au XIXe siècle, a écrit "Devant la richesse le sentiment le plus ordinaire n'est pas le respect, c'est l'envie" et Ronsard dans son fameux "de l'envie" a dit "l'envie est le plus méchant et le plus vilain vice de tous"
bon vendredi chers et lectrices Frankie
I agree with you!!!
RépondreSupprimerThanks and enjoy this weekend Frankie,
a big big hug,
elena
is so beautufull your hielo
RépondreSupprimerin francia It is with not sun , your beautifull color is more important for us
thank frankie
and a big gordo hug
Envie un jour pitié le lendemain : la sinusoïde des relations humaines.
RépondreSupprimerBonsoir Frankie. L'envie est effectivement un défaut difficile à supporter...
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