hier je donnais un cours sur le point de vue
sous mon orme
Texte écrit le 4 février 2012
Texte écrit le 4 février 2012
« Couper
la langue ! ».
La
plus belle basse.
Si
elle avait pu la mettre dans sa poche.
Dans
certaines conditions çà peut se recoudre…
On
va lui faire la peau à cette meuf.
A 5
heures du mat, qu’est-ce qu’elle avait à trainer
sur une aire d’autoroute ?
La
sangria musquée.
Les
danseuses terrifiques,
Leur chutes de reins,
leur
coup de talon,
la castagnette.
On
les avait encore dans l’oreille
Tout
le chemin.
Pecho
,nos corps de matchos :
Aldente
à des ruts à la boulette Russe.
Merde
ses graves.
Cette
nuit avait dégoupillé
son
futal noir-cuir du gaucho
en goguette-concert.
Quel
con ! Quel con !
Dolorés
l’aurait bien pris chaud comme çà.
L’exotisme.
Le grand frisson.
Qu’est-ce
qu’il va dire à Dolores ?
Sans langue ; çà va parler tout court.
Dans
la prise : l’embrasser.
Il
se fait toujours avoir avec son côté
rock-rome-antique, Saint Mitouche de la mer.
Dolores
va l’éclater de ses trois pots de géraniums.
10
jours à peine que je lui ai chapardés.
Tiens
les v’là qui déboulent.
Tant mieux : ce couloir au sous
sol !
Et la Mercédes refaite pleine
de sang :
C’est
trop.
Le guitariste
L’autre témoin.
Les
accidents du petit matin
Les
yeux dans les bottes aseptisées
Une
envie de camélia dans la rosée
Avec
le rouge gorge qui attend ses graines
à
trois mains de soi
Le
café son odeur, les fesses appuyées contre
la
paillasse de la cuisine du déchoc.
Les
croissants chauds que les flics ont portés
En
même temps que la victime.
Fallait
les séparer.
Lui :
recoudre quoi ? avec quoi ? Nette, franche.
Couper
la langue.
Couper comme à l’emporte pièce.
Désinfectée
, cautériser : colmater l’hémorragie.
Anesthésie
locale ? !.
Je
file la métaphore de la jeune fille .
Faire
sens . Mémoire indélébile. L’indicible tatouage.
Après
10 heures de bloc… je ragoutonne.
« Ouvrez
la bouche. Je vais vous mettre un speculum
Pour
la laisser ouverte. »
La
jeune fille est en salle de déchocage.
Sous une couverture de survie.
Constater.
Je
déteste ses moments
pourtant je préfère que ce soit une femme.
Qui sait un interne plus doux
que ce qu’elle a pâti :
serait
lui offrir une bouée s’opposant à l’autre image mnésique.
Elle
a les yeux égarés, éclaté de sang :
« Tenez
voila son bout de langue : cela
pourrait encore servir
Sa
puissance m’a rendu plus hard que lui… »
« Ramenez
là vite chez elle, elle vit avec des copines
Elle
sera mieux qu’ici.
Ils
vont pas tarder de débarquer…
C’est
toujours comme çà qu’ils font.
Il
vaut mieux qu’elle ne soit plus là. »
La chef de clinique
La jeune fille
« ne
rien dire surtout pas à mon fiancé,
Il
serait capable de me dire :
« je
ne peux plus t’aimer, tu as appartenu à un autre homme »
J’ai
un intuition d’animal.
C’est
cela même.
l'atelier des écritures sous l'orme avec Anna Jo et Chantal S
Sainte Manouche de la mer, du pair et du lord
RépondreSupprimerA donné sa langue au gros chat ; et alors ?
Chacun son trip.
Bon weekend, ma jolie.
ya que toi pour écrire ainsi vraiment super ce beau commentaire plein de peps
RépondreSupprimermerci