samedi 4 septembre 2021

Reprise de Poucinette : "La permission aux prunes d'automne"

 

La permission aux prunes d'automne


« Poucinette »  Monsieur Robert interpelle, la fille d’Etienne René.

-Quelqu’un t’attend Poucinette.

Le visage de la petite s’assombrit d’un seul coup, elle fait son cartable le plus lentement qu’elle puisse, va à petit pas prendre son « paleteau »  au porte manteau, elle regarde la classe en circulaire, fait comme un inventaire. Va dire au revoir à Monsieur Robert. Toujours aussi lentement elle se dirige vers la porte d’entrée de la classe.. ses copains, ses copines courent vers la sortie de l’école.

Au milieu de la cour il y a un militaire. Elle réalise que sa peur n’avait pas de raison d’être.  Son émotion fait un cercle à l’envers, ses larmes « d’angoisses » coulent à jet puissant de joie. Elle pose son cartable coure, se jette dans les bras de son papa.

-Oh Papa, toi, là ?

Ils restent un long moment statufiés dans cette posture.

-A partir de maintenant je partage ma permission avec ma Poucinette, après ta maman, ta sœur.

Je n’ai pas envie que ta vie soit foutue en l’air pour les caprices de deux imbéciles sans cœur ni loi.

Elle éclate de rire.

-Ca c’est bien dit Papa.

--Sans Soundiata avec vous, j’avais des craintes,…………. je ne pensais pas que maman s’en prendrait à toi d’une façon aussi dangereuse.

Ta force de vie est grande, sans elle, tu y serais restée. Tu pouvais craindre la mort en effet. J’ignorai que ta sœur portait le même démon en elle que ta mére……………. et encore plus fort qu’elle.

Ce soir Monsieur Robert t’a dispensé de devoirs. Juste ta page de lecture. Il trouve très bien que nous la faisions ensemble. Ce sera une première, ta mère t’y a jamais accompagnée, n’est-ce pas ?

-Elle préférait monter sur ses destriers  et dans son plein élan se jetait sur moi avec sa batterie d’auxiliaires savates , manche à balaie………… , c’est sa joie, son bonheur, son excellence. La sœur m’avait préparée toute la journée. Un jour elle m’a mis tous les suppositoires pour le foie de Maman. J’ai passé la fin de l’après midi sur les toilettes ainsi que la nuit.

La mère : « j’appelle pas le docteur, ca coute trop cher, tu veux bouffer n’importe quoi, paye le ;  çà te passera. »

La sœur  pincée comme à son habitude quand elle réussissait son coup, droite comme la tour Eiffel.

--Nous le savons. Elles le nient toutes les deux. Maintenant passons  à notre part de bonheur. Sans rire toi et moi nous avons eu nos guerres. J’ai rencontré le Docteur de la Jonquière. Il est très satisfait du travail que vous faites ensemble et il est très content d’avoir mon accord. Continue ma Belle Poucinette. Ton flair est grand.

Ce village était l’endroit le plus adapté pour te remettre en scelle.

- Papa………………… Allons-nous assoir sur les troncs d’arbre de Monsieur Joli, le sabotier, en face « Des Poules ». là où pépé et Mémé ont donné de la place pour que Soundiata construise sa case toute saison- C’est comme çà que nous faisions de nous assoir sur les billes de bois avec Soundiata quand maman s’était mal conduit envers lui et envers moi.

- Le docteur m’a dit que tu avais des problèmes de béguèments, et que tu étais dyslexique et « anorthographique ».

-Oui, Papa. Ce n’était plus pareil qu’avant quand je racontais des histoires aux veillées, ou aux travaux que je partageais avec les amies fermières de Mémé. j’avais mon tour de parole. Ca m’a fait très mal de perdre çà c’était comme une partie de moi-même et une partie de Soundiata qu’elles m’avaient arrachée.

- Oui, Poucinette c’est le bon lieu. Nous ferons une grande pensée pur Soundiata ton papa noir. Nous serons bien. Je te raconterais, là-bas. Ma grande équipe de chiens loups, de chiens de guerre. Ils sont doués. Ils évitent bien des morts quand je les envoies en Banane (grand hélicoptère) .

Un long silence

-Tu m’as pardonné mon départ.

-Je t’en remercie même Poucinette. Sans cette pensée magico-phénoménique qu’elles eurent été les suites ????????

 Ta mère ne m’a rien dit. Ta sœur pas de nouvelles.. Ce sont les gendarmes et tes lettres.

Silence à nouveau. Nus entendons leurs pas et comme s’il déglutissaient les paroles dites

-Maman ne m’a jamais recherché, n’est-ce-pas ?

-Non.

-Pour elle je suis morte, je l’entends dire de tout son corps :

 « Bon débarras, une bouche de moi à manger ».

-Va pas si loin.

-Chaque jour plusieurs fois par jour elles nous bassinaient : »pourvu qu’il créve, pourvu qu’il créve si fort qu’elle faisait peur à mon Canari.

Ah oui, c’est vrai tu as le sens de l’escapade, (il rit) tu t’étais embarque sur le mangeurs de Papas le paquebot , et ils t’ont retrouvé qu’à Tananarive.

- Oui je l’imagine la mère tape dur : »Elle n’est pas morte dans la maison , personne ne la connait à Nantes, « Nous » ne serons pas inquiétées. « C’est le crime parfait Pas prison.pas de maison de correction. »

 

-Pépé et mémé nous attendent pour 20 heures. Donnes-moi ton cartable. Tiens une tarte aux prunes du Boulanger. J’en ai pris une aussi pour moi, çà me changera du couscous.

 Je t’aime ma Poucinette,et Soundiatta aussi tu es tout pour Nous.

-Tu pleures?

-Même les guerriers pleurent Pouci. Quand c’est de joie, c’est encore mieux. Avec Soundiata quand nous nous sommes echappés du camp en Allemagne quand nous avons réalisé que nous étions sur les rails vers la France, par des mots ceuillis au ralentissement du train dans lequel nous étions, là nous avons eclaté de rires  et après nous avons pleuré pas trop car cela faisait quelques jours que nous n’avions pas bu……

-Tout çà, tout çà, tout çà .

(elle pleure)

-Nous allons manger les tartes aux prunes de fin d’été sur les troncs de bois, elles n’en seront que meilleures. Ma Poucinette.

 

La main dans la main de vive allure, ils descendent la rue de l’école communale, passent devant leur ancienne maison ,

 Plein silence,

et les pas s’enchainent, s’emboitent, s’enchâssent, .

-Tiens bien ma main  papa, je ferme les yeux afin de mieux entendre ton pas, ton corps dessinant l’air, ton odeur, ta respiration…………….. ;.Ce n’est pas un rêve Papa. C’est vrai. Et après quand je fermerai les yeux tout me reviendra tu vivras en moi, tu me manqueras moins.

Suite dans quelques jours

Frankie Pain de la Mangou

Droits d’auteur réservés

 







 Bonne lectures chers lecteurs et lectrices

 

3 commentaires:

  1. je viens de reprendre mon premier jet Bisous

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    1. Il y a encore quelsues coquilles rt j ai mis des details suplementaires pour mieux réintégrer des mots pour parler du papa noir.

      C est l anniversaire de ma fille aujourdhui.
      Elle aurait 37 ans.
      Elle est avec nous.
      Bonne lecture , je vous embrasse.
      Frankie

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  2. C est incroyable le peu d engouement de ta poucinette.
    Je suis ravi des nouvelle de qui tu sais " les mangeurs de papas".
    Reynald et Gudule il t envoie plien de l echouille.
    J emprunte ton smarphone pendant que tu fais toni.terview.
    Je t aime Grande Dame de mon coeur.

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