Thé à la Rose , noyaux de cerise
incarnat
déjà diffusé
c'est l'été comme à la tv c'est du cru de frankie
Pélagie
Je m’étais camouflée dans le creux de la fourche des branches de
l’arbre, mon cher « Coconacier » : de là j’avais de quoi voir
venir.
Reynald
Ham, ham, ham, haman
Pélagie
Ma p'tite graine, ma p’tite perle rentre ton bout dans mon petit
trou.
Reynald
Tu es mon soleil sur la dune du Bossu…
C ‘est pas bien , nous sommes p’tits…
Pélagie
Ton bout rose dans mon trou blanc.
Reynald
Là dessous ta robe ?
Pélagie
Je le sais, parce que on est pétite , on va pas jusqu’au centre
du monde, nous serons dans la bouche du volcan éteint
Reynald
Nous voilà au puits de Sancy prés des usines à papa. Pourquoi tu
me ramènes là-bas au Massif Central ?
Pélagie
Suis-moi de très prés, au lieu de mettre des ailes aux chevaux
de ton imagination !
Reynald
Bon alors, ma Pélagie, tu veux du thé à la Rose en attendant ?
Pélagie
Thé à la Rose,
mon roudoudou, mon Reynaldo, mon Karamel Love Chouchou. Oh ! la, la Allah ! Tu fus conçu
dans des draps de dentelles. Prince des pneus.
Thé à la Rose !?
Reynald
Oui, c’est ma correspondante japonaise de ma
« minyblog » qui me l’a envoyée .« Empire des sens » elle
se fait appeler.
Oui, bon, je –te suis- ton trou est blanc.
Pélagie
Ben oui !
Elle hausse
les épaules.
Reynald
T’as pu déjà le voir ou on te l’a déjà raconté…
Pélagie
Oh ! Quand même : c’est bigrement intime .
J’ai pu le voir..
Reynald
Tu es contorsionniste ?
Pélagie
Souple simplement
Reynald
Quand même…
Pélagie
Rires
Ah ! Je vois à quoi tu penses .
Rires !
C’est de mon nombril que je parle.
Reynald
Ah ! Oui ! ?
c’est pas assez profond pour que
mon zizi rose y tienne.
Pélagie
On le tiendra pour qu’il garde le contact.
Bernique au rocher nous créerons.
Reynald
T’es la fille d’une sorcière , ma parole !
Pélagie
D’un griot, c’est sur !
Reynald
Vue sous cet angle . oui
Pélagie
Revenons à mon cher nombril de mon monde et du tien bientôt .
Rires de gourmande.
Mon amie Fanny, au collège l’a fait avec son béguin.
Elle a vu une graine en
étoile à six branches . « çà » l’a fait frétiller de frissons sculptés dans
son corps à la fleur de la peau … Fortiche.
Tu te rends compte çà
crée des vagues…Ca crée l’océan rugissant, battre les tamtams. Et les balfons.
Reynald
J’en ai jamais entendu parler et pourtant quand ma mère fait des
cauchemars du moins quand elle rêve la nuit : j’écoute à la porte.
çà m’enseigne pour mon « plus tard ».
Pélagie
Notre « maintenant »,
viens
Reynald ! Je
boue
* Et
mon grand père va venir arroser ses plants de salade, à l’heure
des poules.
Reynald
Ham, Ham, Ham, Hamann, hamamammmm Ham, ham ammme, ma lumière du
désert
Pélagie
Ton rayon rouge me transperce jusqu’à mes vertèbres, je suis la
sainte Thérèse de ma grand mère Marie Louise , la d’Avila… je sens de la
confiture de Rose envahir les bords de ma petite culotte.
Reynald
Pourquoi de roses ?
Pélagie
Parce que Thé à la
Rose
Eh !
c’est magique,
la métamorphose en
confiture de Rose8
C’est tout.
Ah ! oui …
Oh !
Reynald
Tu crois ?
Pélagie
Oui ! oui oui, oui oui !
Reynald
Tu es ma petite reine.
Tu enchantes mes vacances dans l’ile de Ré, tes grands parents
sont si doux avec moi.
Pélagie
Tu aimes leur Pompon. Tu la rends joyeuse, pétillante. C’est
comme çà chez Nous.
Reynald
Pompon c’est notre secret…
Ah ! Pompon mon rayon rouge tient tout seul, il est grand.
C’est le haricot magique
Pélagie
Gloussement de
rires
C’est merveilleux la nature.
Mon docteur disait à ma
Maman l :
« la nature du corps,
ses qualités
de l’adaptation, c’est fou !
La seule chose qui risque c’est la tête… ?
Reynald
Il est formidable ce thé à la rose,
je sens le bout de ma
langue qui « picotte »,
je sens la pointe de mes
cheveux,
comme des fils de cristal
qui se toucheraient, feraient la musique des glaciers qui
fondent
le balancement de ma
rotule : c’est Orion et la grande Ourse qui s’embrassent avec la langue ; wouaou pleins d’étoile filantes naissent ,
éclatent la voie lactée
Les hirondelles s’envolaient des sillons de mon grêle
Pélagie
J’ai des courses de noyaux de cerise incarnat qui montent mes
vertèbres a comme un 14 juillet le Tourmalet ….. en danseuses , et tous
les sommets alentour en toros de fuego crépitent, fendent la neige
C’est beau !
C’est
Pépé… faisons comme si on dormait….
Reynald
Chute !
On continue sous les feuilles .
Pépé
Pompon quand tu auras fini de jouer, tu iras chez le boulanger
chercher les tomates farcies, la tarte
Pélagie
Oui mon bon Pépé. Tu
fermes les poules, ce soir, Mon pépé , j’ai plein de pains sur ma planche
encore… Mon bon pépé.
Pépé
Ne tarde pas trop , garde-t-en
demain.
Innocence poétique! J'ai souri, souvent. J'ai bien aimé!
RépondreSupprimerc'est très joli, je retournerais bien chez mon bon Pépé !
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