Alte à la salle
de bain , rhabillage rapide, la voiture est sous son balcon. Drapé d’un paréo
violet, il étire ses bras, son dos avec la balustrade , il me fait un signe balayant l’air de ses sveltes bras –muscles
effilés- l’envol de l’aigle noir. C’était peut-être cela la vison de Barbara.
Pour Carlotta : « yes » c'est celle là. Au volant de ma voiture,
deux bouquets de vendangeuses l’un parme, l’autre rose foncé petite touche de
fuchsia. Je lève la tête vers lui. Il guette
. Sourire espiègle : content de sa blague fleurie. Il disparait dans la chambre, et, ferme la
porte.
Vite la plage.
Ne pas rater l’échauffement.
5
Quel récit ? !
A cette heure , garer la voiture au plus prés de la jetée est fastoche.
Les stagiaires sont
déjà dans les gammes matinales et l’équipe du petit déjeuner dresse les bols , les pains , les confitures , les bouquets de fleurs. Des bouteilles de gaz sur des gros becs de gaz réchauffent café et lait ,eau chaude pour les thés de ceylans les plus recherchés en saveur.
Je n’ai qu’à
donner un signe à mes copines, mes chères Euménides qui quintessenciaient de ne pas me
voir dans les rangs. pas mes habitudes. la plage nue à cette heure , sauf un maitre et son chien, la baie sur Soccoa rien que pour nous.
Me mettre les
bouquets sous chaque bras, vendangeuses fushia prés de mon coeur, parme à droite la main qui dessine. M’excuser
au professeur , les amies comprendront qu’il s’est passé quelque chose , -ces deux
vendangeuses en disent le récit-.
Il n’y a pas mieux qu'entre des copines ,futures amies? ! pour créer un langage secret , hiéroglyphes comprises que de nous . Un mystère oui . Ce qui s’est passé est aussi très mystérieux. Une conjugaison si grande dans un espace où l’amour n’a pas lieu d’être. Comme si nous nous déposions que "dans on dirait que" des postures de scènes primitives et autres.... bien dans le souffle de notre inconscient. De les rencontrer suffisent par ces attirances si soudaines et qui n'en démordent pas et cependant nous envoient dans le firmament supra cosmique.
a condition de mettre vite la tangente en accélération , car cela peut être for mortifère.
Il n’y a pas mieux qu'entre des copines ,futures amies? ! pour créer un langage secret , hiéroglyphes comprises que de nous . Un mystère oui . Ce qui s’est passé est aussi très mystérieux. Une conjugaison si grande dans un espace où l’amour n’a pas lieu d’être. Comme si nous nous déposions que "dans on dirait que" des postures de scènes primitives et autres.... bien dans le souffle de notre inconscient. De les rencontrer suffisent par ces attirances si soudaines et qui n'en démordent pas et cependant nous envoient dans le firmament supra cosmique.
a condition de mettre vite la tangente en accélération , car cela peut être for mortifère.
La fable , je la
comprendrai en 2004 quand après une nuit très agitée avec mon compagnon , je ne pouvais ouvrir les yeux ,je
craignais qu’il est dévoré la nuit toutes les couleurs de mon sari indien -rose fushia , violet, rouge.- et j’étais agonie au réveil dans une angoisse pire que le fog
dans un tableau de Durer. avec que cette phrase "tu as bâfré mes couleurs" Nous dormions chez sa mère qui était une grand psychanalyste rue de la Pompe dans le 16eme. avec un peu de recul, breakfast , je devinais que cela devait être une condensation entre son comportement et ce qu'il avait suscité dans mes rêves. les dépôts nocturnes c'est "Joasse dans le Brie"...
Je partis très rapidement sans croiser Belle Maman, à un
cours «Les retours en atelier d’écriture" avec un psychanalyste au théâtre du Rond Point. Nous allions abordé le "théâtre
de la réminiscence". J’ai raconté l’image
qui m’était revenue et nous avons raconté en faisant joué l'image par des comédiens , j'étais réalisatrice en direct , avec script ect.
8 ans plus tard , je l'écris ,la scéne devint le prologue de mon futur roman.
8 ans plus tard , je l'écris ,la scéne devint le prologue de mon futur roman.
Je vous
laisse cogiter sur la nature
très aphrodisiaque de nos objets petit a.
Le bel homme
noir
prologue de la traversée du grand fleuve
Elle avait habillé ses deux filles comme pour un
grand jour de fête ainsi qu’elle même. Et, c’était pas un dimanche. Sa plus
petite gigotait dans tous les sens tirant sur la main enfermée, retenue dans
celle de sa mère. Courir après le tracteur, le chauffeur , l’employé de la
minoterie. Il livrait les sacs de sons et d’avoine aux Anzil : les fermiers
de l’autre côté de la rue. L’énervement de la mère est à son comble, la
petite prend une claque bruyante. Regard brulant et désapprobateur de l’employé
à la mère. Il fait demi tour avec le tracteur et la remorque devant les trois
statues sur le trottoir de l’île de pâques à Courçon d’Aunis. La petite ne
quitte pas des yeux l’homme du tracteur. Lui dans le regard
suppliant de la petite y voit un horizon infini, le rouge pivoine carminé de la
gifle : un soleil crépusculaire. Les larmes coulent sans bruit. Le bruit
retenu par un pansement de lèvres… Les mâchoires de l’employé comme des
baguettes japonaises, sur la prise d’un petit pois cru… Le tracteur hors de
vue, la mélopée mandingue habille la scène des deux filles et leur mère ,devant
la porte sur le trottoir, endimanchées . La petite a les yeux fermés.
Elle s’imagine comme chaque jour sur les genoux de l’employé ou assise sur les
planches de la remorque. Le chant coule en elle comme une cascade d’eau enfin
trouvée après une ascension sous le « Cania » soleil de midi aux
Echelles de Saraday. Une autre gifle et l’ordre de la mère égratigne les
tympans les brouillent, l’extrait du chant : « regarde en haut de la
rue de l’école communale . »
La petite écoute le lointain : les
aboiements, les bidons de lait que l’on lave, le grincement du levier de la
pompe. La mélopée n’est plus qu’en elle. Alors elle lève son museau perdu
dans le gonflements de ses joues, elle oscule le lointain qui était à 20 mètres. Un homme
coiffé en arrière, plumes de corbeau, large front aux sourcils fourrageurs,
court en corps , jambes longues, une bouche qui avait l’habitude d’être cousue,
il fixait comme un naufragé la plage : le trottoir , les trois
bouées femelles. Habit blanc, képi de galons rouge, épaulette rouge lavette de
chiottes, un paquetage kaki sur l’épaule. La petite regarde sa mère : elle
est bâillante d’un sourire comme un melon charentais en plein champ, vert sur
orange et l’ombre noire de la crevasse. La grande sœur une main tenue à la jupe
froncée de vichy ,carrés rose et blanc, sertie à la taille d’une ceinture
large rouge très serrée, l’autre main activant sous le nez comme une sévillane
un éventail, au moment de l’estocade du taureau . Ce mouchoir est
dégoulinant d’eau de Cologne du mont saint Michel et d’eau bénite de
Lourdes.
Le cuir des chaussures couinent à l’approche, une
odeur de tabac froid brun ,froid dévaste le trottoir de la fragrance des pois
de senteurs, des glycines, des capucines. L’homme s’arrête à une distance de
bras. Les yeux marrons abritent une lueur de sourire dans l’auréole glacée. IL
mate. Il va de l’une à l’une, à l’autre, de l’autre à l’une et après l’une.
« embrasse ton père » dit la mère. « C'est çà : mon
papa ?...."
. . . .
"Pourquoi il a retiré sa couleur ?"
Très en colère est la petite qui retient difficilement un cri.
Très en colère est la petite qui retient difficilement un cri.
6
J’ai observé cette petite, la petite du même jour ,du même lit, toujours dans son coin
dans le vestiaire plus ou moins larmoyante. Refermée sur elle même peu causante, souvent absente des cours.
Alors une nuit sur les coups de 23 h, je me suis
décidée d’aller engueuler. Il n’était pas seul un autre fille.
Même rituel la baignoire quand il prenait sa
douche avec la nana , je lui dis t’inquiète, je suis là pour vous parler , moi
aussi. Alors son retour de sa douche fut moins fun que la première fois
car il eut droit aux violons de la Moldo de Smettana.
Le relèvement des bretelles alors qu’il était nu. Bon
joueur il nous offrit son corps pour nous être déplacées, en gage de bon
entendement. "Qui veut commencer ?"
Chiffre 2 on ne change pas un numéro gagnant !
Autre voyage , de même qualité vibratoire. Petit
déjeuner au lit. A mon volant : deux bouquets de zinnias.
Même arrivée sur la plage, l’excuse au professeur,
mes deux bouquets de zinnias sous les bras. Là mon chœur d ‘Euménides ne pige rien .
Explication au breakfast de la jetée :
chœur d ‘Euménides
Tu nous avais dit qu’une alpiniste ne faisait
qu’une fois, un grand sommet ! C’est quoi ce "revient s' y" ? Même manège ? Signature
: seulement changement de fleurs !
Carlotta nationale
J’étais en
mission « what the beef ? »
chœur d ‘Euménides
oui, mais encore.
Carlotta nationale
Quand on sent qu’il faut intervenir par rapport à
une petite qui subit une situation trop dure pour elle, nous nous devons de tirer
les oreilles.
chœur d ‘Euménides
Faillait nous le dire , on serait venue en commando. pour lui rentrer les choses dans ses têtes.
Faillait nous le dire , on serait venue en commando. pour lui rentrer les choses dans ses têtes.
Les bouquets : tu as manger de la bête ?
Carlotta nationale
C’etait si gentiment offert, et il n’y a que les
hommes pour être comme une deuxième au théâtre : quand la première est
bonne il se mette sur pilotage automatique.
chœur d ‘Euménides
Pas lui ?
Carlotta nationale
Après le savon
« pique boudique » (à piquer des vers), il avait remis son nœud
de cravate comme une première de cordée, et dans son protocole il avait une
première alors , il est resté dans cette voie là.
chœur d ‘Euménides
C’est tout
Carlotta nationale
Après cela peut devenir une addiction et le désir
sans amour je ne peux le tenir, ne faire l’amour qu’une fois , après je suis
dans un miasme amoureux çà me fait des dégâts, je suis une romantique
rock and roll, je dois être rigoureuse dans ma gouverne du cœur .
chœur d ‘Euménides
Elle pourra te remercier la nana.
Carlotta nationale
Je n’ai pas
fait pour çà, elle est certainement pas capable de réaliser le danger qu’elle
coure.
7
La dernière fois que je l’ai vu, c’était pour le départ,
il était dans la rue à charger une voiture, lui
direction Paris, ouf , je n’avais pas envie que la question de mes nuits
me soit posée chaque soir, je partais avec Isaac et Françoise à Lodève et après
nous irions dans Cévennes avec Françoise.
C’est d’ailleurs un jour à l’heure de l’apéro
en plein été indien en cette fin septembre chapeau de paille très concentrée sur
le pâtis que je buvais , j’avais pris ma décision de devenir professionnelle comédienne un
jour. Je me donnais 5, 7 ans pour être bien prête -1974 -1984-
Avec un au revoir à la Russe (s’en s’éterniser) je
le sermonnais encore car l’état de la petite n’est pas mirobolant et je craignais
qu’il y fut pour quelque chose. "Imagine un jour ta fille à son âge". Sur cet
ombrage à mon bonheur , je fis Cap sur le rendez vous avec Françoise et ma
belle limousine : trois chevaux break grise peinte de montagnes , d’oiseaux et de fleurs,
le coin alimentation bien rempli ainsi que la bibliothèque, les caisses fringues
toutes propres…
Tirons les bords
Sur la route comme une caravane de cirque les
voitures se suivant C’était joli ainsi la traversée des La chaine des Pyrénées.
Frankie
P()in La Maangou
photos des fleurs banque du web
photo de l'auteure
frankie
photos des fleurs banque du web
photo de l'auteure
frankie
J'étais partie pour la photo de la semaine, et me voilà embarquée ans une histoire qui début comme un scénario et se termine comme un mélodrame... Je n'ai pas encore tout lu... je reviendrai!
RépondreSupprimer« l’envol de l’aigle noir. C’était peut-être cela la vison de Barbara »
RépondreSupprimerÇa m’intéresse cette histoire d’aigle noir.
--> Chez Barbara l’aigle noir _se pose_ sur son corps, mais il repart en effet ensuite. (L'aigle noir dans un bruissement d'ailes / Prit son vol pour regagner le ciel).
Mais entre-temps : « De son bec, il a touché ma joue / Dans ma main, il a glissé son cou. »
- Inutile de faire un dessin on a compris. Mais du coup, on se dit que l’aigle noir est le négatif du cygne de Léda, qui, lui, était bien sûr d’un blanc immaculé.
- Et si le cygne de Léda était Zeus déguisé, sans doute l’Aigle Noir de Barbara est-il un fantasme oedipien : il devait être beau le Papa « Il avait les yeux couleur rubis / Et des plumes couleur de la nuit / À son front, brillant de mille feux, / L'oiseau roi couronné / Portait un diamant bleu. »
Continuez d’affuter vos plumes, chère Frankie.
Je vous embrasse,
Jean-Pierre
a Nathalie
RépondreSupprimerl'adresse de ces mots
elle écrit
. Ton écriture est belle et sauvage.
françoise*
le point de vue de quelqu'un n'est qu'un point de vue
beau dimanche
a jean pierre
merci de ce aigle noir
toujours le nez là où il faut bien et je n'avais pas pensé à Leda
c'est merveilleux merci encore de votre venue
vos commentaires améne de la hauteur merci
l'autre point de vue de la jeune fille extrait de son roman
RépondreSupprimerje prends l'initiative de vous le mettre
" c'est normal vous avaez partagé avec attention et générosité ces écrits et vos retours m'ont fait du bien.
" de nathalie K
Ainsi quand j'avais à peine dix-huit ans je mis en pratique l'enseignement de mon papa. Je rencontrai une très adulte personne d'origine trinidadienne que j'observai pendant quelques jours. Il se trouvait au centre de beaucoup d'attention et parmi le régiment de belles créatures auxquelles ce monsieur enseignait la danse, plus d'une aurait vendu son âme pour quelques instants de sollicitude. Mais les comptes des uns ne correspondent pas à ceux des autres. Lui ne demandait qu'une oreille attentive et une bonne conversation dans sa langue maternelle.
Il ne s'agissait pas de signer un contrat avec le diable mais plutôt de s'asseoir à côté de lui au moment opportun et de lui demander "so .. where are you from Stan?" Il voulait simplement parler de sa ville natale, de ses ancêtres, de sa grand-mère hollandaise dont il avait hérité ses étonnants yeux bleus, du riz matoutou et du blaf.