Migrations d'AOUT

Adorables Lecteurs, lectrices,

Le vieux est tristounet.
La vieille c’est pareil

 Seule nous sommes deux.

 L’ombre masculine et

 la lumière féminine

où l’inverse.

 

Mon aide de ce matin n’a pas mis mes couvertures dans mon lit.

Une future infirmière. Fiable. ?

 Comme il sera compliqué d’aller en clinique ou dans les hôpitaux.

 

J’écris, on dirait que je parle chinois.

 

Il pleut, je suis contente,

 les gens viennent s’abriter sous mon arbre.

Je leur offre du thé.

La grêle est la chanson du jour.

 

J’ai jardiné ce matin,

Les plantes mes chéries avaient besoin  d’une main d’amour.

Je pleure avec la grêle.

C’est bon çà nettoie.

Je me dois d’être courte.

Rogner, rognons, tontaine et tonton.

 

 Comme l’adaptation à ce nouveau monde est difficile.

 

Un magnifique mystère me fut révéler

C’est un beau transport.

 

Je vais me dispenser de mettre mes aquarelles.

ELLES sont tristes du monde des « sang retour »

.

Je crains de faillir.

Rien ne passe.

C’est incroyable.

C‘est bien ce que je disais :

le baobab accouche de pain de singe emplit d’indifférence

 et pourtant chacun semble mouiller sa chemise.

Autant d’inspirations vertigineuses font des plats.

Belle semaine.

Les oisillonnes , les oisillons c’est la migration d’aout.

je vais appeler le Spectre de Sophocle

je me sens dans AFFBULATION de Pier Passolini 

Bonnes vacances

Frankie

 

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