lundi 5 juillet 2021

Si votre voix m'a saisi

 

Si votre voix m’a saisi

Je souhaiterai quand nous aurons tout préparé, que nous nous entretenions sur la vraie raison  de notre belle accroche.

-S’il vous plait, les vraies raisons,

 la raison n’est pas la maître à bord pour le lien entre deux êtres, alors je ne suis « guerre »  intéressée.

- Si c’est une affaire d’Etat, vue votre métier, votre grade. J’accepte de vous donner un entretien, lundi matin après ma piscine. Venez me prendre au monastère à 9 heures.

Un très long silence s’établit dans la carlingue : le marché, Conleau. Ils arrivèrent à sa bicoque  face au golfe. Le coin sauvage. Son jardin les pieds dedans sauf le chemin de randonnée qui longe les bords du Golfe.

 

-Pardon Abigaël d’avoir troublé votre paix. J’aime être juste dans mes liens, votre voix m’a saisi

-c’est une qualité qui vous honore Monsieur du Golfe.

-Maintenant, je suis la cuisinière, vous mon assistant.

 Jamais deux choses ensemble dans le même temps. Une et après l’autre. Mes techniques de travail au cinéma, c’est rien pénétrer, le vide. Le travail est derrière nous, au moment de la prise les 5°/° que l’on n’a pu travail nous offert. Instant après instant dés que tout le monde a lancé ses moteurs. Ca tombe bien le Festival commence Mardi.

-Vous n’étes pas triste de ne pas y aller.

-Ce qui est fait n’est plus à faire.

Quand on  n’a pas de film à défendre, ce serait s’y faire mal. Je ne suis pas Catherine Deneuve.

6 fois quand même, cela vous faire comprendre la place de chaque chose dans ce 7eme art.

IL installe Abigaël dans sa « souillarde » comme l’on dit dans la région de Bordeaux.

-Vous commencez par

-Nos chères anguilles moins elles souffriront mieux ce sera pour elles, et dans l’assiette il y aura moins de toxiques.

-C‘est « pur », ….

pour cela que je vous voulais vous parler.

Elle lui sourit, se mange les lèvres, les larmes coulent de ses yeux. Je sais de qui ….. me parler. Marine Marchande, une huile à moustache grise aujourd’hui…..

-Quelle intuition !

-Depuis longtemps on m’offre qu’une scène à jouer  ni le début, ni la fin du scénario. L’angoisse du plagiat, le droit de l’auteur et du metteur en scène de changer certaines scènes. Pour gagner se servir de chaque détail, vivre la trouver, la scène avant la votre du casting.

-Quelle sensibilité !

 -C’est un outil de travail et non une psychopathologie comme pense beaucoup de personnes. Pouvoir passer du chaud au froid sans transition. Dans certaine direction d’acteur ; un peu plus de gris , rajoute du rose avec une petite pointe de doré. C’est comme une partition, une ronde, ou une croche, un triolet, en majeure ou mineur.

-Je comprends mieux vos quelques larmes et votre désir de faire un vrai premier weekend de vacances.

 

IL s’avance dans son espace intime, prends un temps. Les griffes ne sortent pas ni du corps, ni par les mots . IL la prend dans ses bras, il l’amene sous le premier arbre, la berce sous le likidanbar qui a commencé son éclosion de petites feuilles rouges.

Retour au lieu du carnage.

La tonalité est celle d’un bloc opératoire .

Abigaël - tablier,

 grand couteau,

 pierre à aiguiser,

plat métallique et de terre cuite

 pince. A ce sujet j’aurai besoin de votre aide « tenir un point de peau  de la grosse anguille.

 

IL rigole.

-Du chaud au froid. C’est parfait. De plus vous savez. Le reste ne sont que de vulgaires détails.

-A propos concernant cet « énergue-non-humaine » lisez le témoignage d’un journaliste présent au procès de Papon à Bordeaux, l’homme dont vous vouliez me parler et tout à fait son  genre.

-Et si nous mettions  de la musique pour la sépulture des anguilles.

Les suites aux violoncelles de Jean Sébastien Back

-Yes perfect !

Quelques minutes plus tard

Action

(A suivre)

Frankie Pain de la Mangou de Conleau

Droit d’auteur réserves

R4




Photos de Frankie
 

 

 

 

4 commentaires:

  1. ...Action
    Rémission
    2 radios et la chaine stéré HAUT!
    Jean-Sébast tient le violoncelle (de Guérande- plaie au nasme)
    quand il y a anguille sous roche, pimpeneau en briéron à l'ouest.
    Mais bref
    le cul sur le perron à regarder la mer
    qu'elle soit océane, insolente...mais toujours bien trempée
    Bisous
    du soir
    jj

    Le son qui va avec: https://www.youtube.com/watch?v=wSBs-U2SvtA

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    1. Quelle belle gymnastique des mots et des images.
      Juste dans les deux premiers petits bout.
      Baleise, bal aise JJ.

      Le violoncelle .....plaie au nasme sublime

      Inspiré.
      Je me rapelle certaines bonnes critiques de théâtre qui nous parlaient de notre creation et nous en apprenaient ce 5 pour cent que l on ignorait et qui nous etait pffert.
      Cela comble d une belle joie.
      C est.rare, precieux.
      Et Guerandes est tous ses signifiants,



      Et "?Le cul sur le perron" deux joies la musique et cette voix que je n avai entendu que chez vous à l epoque ou certains pouvaient faire circuler sa play liste.
      Cette voix qui voud saisi que vous n oubliez plus rarement sur fib
      Et là.
      Kado Kado
      Merci JJ quelle chaudree que votre regard sur la mer, et les mots qui la determine dans votre regard.
      Bravo.
      Delicioux.


      Je vous embrasse coude coude.

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  2. Abigaël et monsieur du Golfe: anguille doux...

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  3. Manouche tu me fampelle un conte de Monsieur Escarpit un professeur en communication, au charisme fou


    Qui avait ecrit le conte du guilledoux,..

    Merci de cette belle remontée des etres inoubliables.

    Chapeau encore pour ton texte d hier.
    Merci de ton voyage à Conleau
    Bisous.

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