mardi 20 juillet 2010

Mes dix « petits nègres » coups de bonheurs !




Mes dix « petits nègres » (clin d’œil à Agatha Christie)
coups de bonheurs d’aujourd’hui
parfois il faut les chercher loin
comme une aiguille dans une botte de paille
à y regarder de prés ils y sont dans nos journées
Le lundi pour la rubrique du mardi

&
Voir le maître nageur descendre de son mirador du bain de petits
Mettre son blouzer short bleu sur son maillot rouge très saillant
Le voir marcher ,lentement, sûrement sur la bande interdite de la séparation des bains des petits et du grand bain avec la grâce des oies dans les spectacles de Bartabas (les acrobates à cheval de SINGARO)

UNE HEURE PLUS TARD
Jepeins mes lévres de rouge sous le regard émerveillée
de la dame des vestiaires
Ces dames sont mes princesses de gentillesse

Ce maître nageur vient s’asseoir avec nous
Je pensais à mon œil de nageuse, je lui dis :
« Vous voulez un petit coup de rouge,
à lèvres »
- « Ma foi, répondit-il, il y a bien longtemps que je ne l’ai pas fait »

Je lui confie à la cantonade
qu’il avait été mon bonheur érotique de la journée

-« À bon » Surpris , il est.

-« Oui, en nageant j’ai vu le passage de la mise du short blouzer BLEU sur votre maillot rouge !
Le temps s’est suspendu ,
un bonheur simple de beauté
offert à qui regarde ailleurs que ses orteils
en tout bien tout honneur jeune homme ! »

Nous avons ri et nous nous sommes salué comme deux sportifs après une compétition

Ce maître nageur est généreux, il offre de cônes glacés
aux princesses les dames dont j’ai parlé plus haut dans le texte.

Nous ne nous étions jamais parlé.

&
J’aime parler de l’art de l’approche !
Je racontais à une baigneuse comment dans le train sur une phrase courte
-« vous avez un très beau panama »
à l’homme qui était assis dans la diagonale du carré du train que nous partagions,

comme cela en levant à peine le nez de mon livre : le dernier Laurent Gaudet.

Il entama une conversation qui cessa pas après l’arrêt du train,
il m’attendit , m’offrit de prendre quelque chose
au buffet de la gare.

De la littérature, à l’histoire à la politique,
comme la laine nous filions autour du fuseau de notre rencontre

Il possédait l’art de la conversation ,
le charme d’apprécier d’être en compagnie d’une femme certes d’un age d’été,
une femme qui ne s’en laissait pas compter , conter.
UNE FAISEUSE DE TARTE ;
Oui ?
De celle qui ne font pas qu’allumer les réVerbères comme dans « le petit prince » ou le texte de POMME début juillet
La femme qu’il avait devant ses yeux aimaient mettre la main à la patte. Pâte .

Joie rarement partagée car les hommes courent tant après je ne sais quoi !
Ils voient rarement les belles Marguerites à effeuiller sur leur chemin de traverses, leurs atours ,leurs attraits.

Merci à cet homme aussi ainsi qu’au maître nageur :

je vais devoir défaire d’un cran ma dent rageuse
envers la gente « bovin » masculine.

&
Le bonheur d’entendre une amie qui quitte son silence pour m’offrir la sagesse de ses pensées.

&
Le bonheur d’E recevoir une belle carte de l’amie qui me rassure sur mon art d’aimer et même s’il n’y a pas toujours des échos, le monde de l’invisible ,. . . ET si l’on s’assombrie nous ne pouvons PLUS remarquer.

&
Avoir mangé mon interdit du pâté forestière avec des bolets et des morilles très peu gras avec du pain aux noix en attendant l’autobus, bu un petit fromage frais Du mont Saint Michel des prés salés du 20 pour cent de matière grasse.

Ah ! ce goût de l’interdit !
Du bonheur.
Mon séjour dans le jardin du LOIR ET « chair »
m’a réveillé les papilles (gustatives)

-« HOP ! HOP !
mes demoiselles de la tenue et de la rigueur
nous devons rentrez dans les rangs
attention,
aux garde à vous
mes baguettes japonaises
(je mange à la baguette tout pour manger moins vite) »


&
LE BONHEUR DE RECEVOIR LA LETTRE MAGIQUE CHAQUE MATIN VOYEZ LE STYLE
«Si chaque pas que vous posez sur la terre est une prière, vous progresserez toujours dans le respect du sacré. Alors, votre pas lui-même deviendra sacré.»
– Charmaine White Face


Je reviens tout juste du marché, les sacs remplis de beaux fruits colorés. Je comptais m’installer et grignoter les mûres que je viens d’acheter en écrivant le message d’aujourd’hui… Puis, au moment où j'allais chercher le casseau dans la cuisine, une sorte de mur invisible m’a arrêtée.

En une fraction de seconde, j’ai réalisé que chacune de mes mûres avait pris des centaines d’heures à atteindre sa juteuse maturité. J’ai pensé aux personnes qui ont investi leur précieuse énergie pour les cultiver. J’ai pensé à tout ce que la nature a orchestré pour que ces petits fruits deviennent les grands délices qu’ils sont aujourd’hui. Et, toujours pendant ce court instant, j’ai compris que mes mûres méritaient mieux que d’être grignotées par un esprit à moitié présent, occupé à réfléchir et à écrire. Elles méritent d’être dégustées. Elles méritent d’être vénérées.

Tout est sacré, tout est digne de notre pleine attention. Et chaque petite chose devient une prière lorsqu’on prend le temps de bien la faire.

Vous savez donc ce que je vais faire à l’instant.

Bon appétit!

&
Mon bonheur fut de lire les petits bonheurs de pomme
Allez sur son blog et pour celles et ceux qui ne sont pas lecteurs je vous les mets surtout pour les dames de TOURCOING
Mais les autres allez cliquez chez la dame la deuxième des membres de mon blog et vous les lirez chez elle

Je cale, je vais reprendre la préparation de mon taboulé.

A mardi prochains pour la rubrique des petits bonheurs

Et ne vous privez pas d’en écrire
je les éditerai dans cette rubrique et ferai voyager vers vous !

&
Mon bonheur de garder les DEUX derniers
pour moi
je fus un peu longue pour exprimer les premiers


BONHEUR PAR POMME
1- Par un beau jour d’été, s’endormir au soleil
2- Quand il fait gris et froid, un bain chaud parfumé
3- Un soir de gros cafard, trouver du chocolat perdu dans un placard
4- Quand la maison sommeille, se lever la première et boire avec le thé le lever du soleil
5- L’odeur du bois qui craque et fait des étincelles, quand la maison est sombre et que dehors le vent fait pleurer la forêt
6- S’armer d’un grand courage et faire un tri sévère parmi les vêtements, les livres, les chaussures ; faire des sacs et des piles à redistribuer…
7-Voir d’un œil nostalgique s’en aller les proscrits et plonger dans les sacs pour sauver du rejet de vieux amis fidèles qu’on oubliera demain.
8- Après des jours des mois, peut-être des années d’infructueux essais, sortir d’un « malabar » une bulle impeccable.
9- Un beau matin de juin, voir la première rose s’entrouvrir au jardin
10 -Un jour très ordinaire recevoir un appel d’un qu’on n’attendait plus.



Publié par: almanachronique almanachronique


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