Textes du jour de la blog-woman, phrases : colonne vertébrale, contes, légendes, mots d'humeurs, d'amour, lettres à la mer, recherche de connivence, complicité, ses dessins, ...la jazzeuse des grands chemins et sentes, écrivaine nomade des murmures de la vie intérieure et des happening minimalistes nés au hasard d'un banc public dans un parc aromatique , un abri bus , un train , un marché, les pas perdus d'un aérogare tous les lieux insolites pour une rencontre.
jeudi 8 juillet 2010
rubrique jeudi frankie : ma maison suite le matelas à eau
Quel menu nous avions inventé ?
Un supplice chinois !
Lui, Scarron ne comprenez rien à notre fou rire,
MA MAISON (SUITE)
C’est le matelas à eau donnant sur le potager, en arrière plan la chaîne des Ecrins.
Edmée a ramené ce matelas à eau de son voyage aux états unis ;
Stage sur le travail des femmes pour son doctorat en psychologie.
Elle me tient compagnie les bras croisés sur le matelas à « eaux » .
Je suis dans le « Carnet vert » de DURAS
Et « Les cahiers bleus » de Yourcenar.
LE JARDIN AUX PALABRES entre ces deux Marguerite
SI VOUS VOULEZ LIRE LE D2BUT RAPPORTER VOUS A LA RUBRIQUE DU RIRE DU LUNDI DE CETTE SEMAINE
(SUITE)
Nos paroles étaient nos rires..
Pouvions –nous dire ce que nos corps vivaient ?
Surprise l’une l’autre de l’incongruité de la nature.
Aller à la ferme chercher le fromage pour la raclette et le lait.
Prendre les vélos, les chemins de forêt,
Chaque ombre nous tend les bras
Pour nous étreindre,
Comment reconnaître ce qui nous appelait au fond de nos corps ?
Le loup du petit chaperon rouge, la tentation des beautés de la forêt
Les sens dans leur quintessence.
Pouvions nous vraiment désirer un corps semblable à notre propre corps ?
Alors le rire à nouveau nous secouait comme les pruniers à la fin de l’été.
Nous allâmes de rire jusqu’au pipi à la culotte.
Au torrent nous les lavèrent.
S’asperger d’eau comme faire
pompe à incendie
à nos corps embrasés !
Les fermiers reçus nos rires comme des promesses.
Et ils nous couvrirent de glaïeuls, de dahlias, des œufs .
Ils nous firent la visite des caves à fromage
L’étable, la traite des vaches,
Les regards que nous osions parfois nous donner
Étaient comme de passer de la troisième à la 5eme en descente
Je me sentais le coureur à maillot à pois du tour de France.
Scarron était furieux de notre retard, et de nos têtes cramoisies, des fleurs offertes.
La table était mise, les aiguilles de pin déposées sur les moules préparées
Comme deux petites filles en faute nous étions devenues très sages
Nous faisons un très grand effort pour écouter
Le discours de la révolution culturelle
Dont Scarron se faisait un devoir de nous enseigner.
In fine, la préparation des poires « belle Hélène »
Libèrent nos énergies.
Scarron adorait le chocolat, il « lucha » la casserole
Nous lui donnâmes double part.
Il sortit l’eau de vie des grands jours.
Nous en abusâmes
Pour être franche :
Il nous fallait franchir le RUBICON
Et nous voulions tant rencontrer le miracle de nos corps
Propulsées dans la réalisation de ce que depuis
Ma découchée avec SCARON nous avait éprouvée.
Edmée mit du térylène dans le tilleul de SCARON,
Nous allâmes lui souhaiter bonne nuit
Ainsi qu’à la voûte lactée.
Le silence nous fit compagnie
Des larmes coulèrent de nos yeux .
À tâtons comme deux aveugles cherchant notre chemin
Nous nous embarquons sur notre grand complice :
Matelas à eau, la maison de notre secret
sous l’éclat de la lune sur les glaciers des Ecrins
Les vagues accomplirent le miracle de la rencontre de nos corps.
Le lendemain, sous le prunier nous nous sommes saluées comme deux samouraïs.
Longuement.
Les tartines avaient le goût des matins exceptionnels,
Scarron nous confia avoir dormi comme un LOIR
Si nous l’avions mêlé à nos confidences nous aurions dit de nous :
« la LOIRE et ses légendaires débordements »
Je ne comprends pas pourquoi si peu de psychanalystes à part JuLia KRISTEVA, MARIE DE BONAPARTE n’ont travaillé sur ce sujet que je viens d’explorer dans ce récit
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Et de dire «de … » « Nous n’aimons pas tes histoires » !
de frankie pain
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